Comme dans toute l'Afrique de l'ouest, la danse est une activité très importante en Côte d'Ivoire.
La jeune danse ivoirienne marque le pas
Depuis trois décennies, la Côte d'Ivoire a été un foyer actif de l'évolution et du rayonnement des danses africaines. Elle abrite deux compagnies privées pionnières, devenues de véritables institutions : l'Ensemble Koteba et le Ki Yi M'Bock. Il y a quelques années, une nouvelle génération de danseurs-chorégraphes a émergé avec retentissement. Mais aujourd'hui, ces jeunes compagnies peinent à s'imposer. La faute à la crise nationale ou conséquence d'un effet de mode ? Longtemps Abidjan a pu être fière. La capitale ivoirienne abritait deux des plus prestigieuses compagnies de danse en Afrique de l'Ouest : l'Ensemble Koteba dirigé par Souleymane Koly et le Ki Yi M'Bock fondé par Were Were Liking. En réalité, bien plus que de simples compagnies : de véritables pôles de formation et de création, comptant chacun plusieurs dizaines de membres (le Village Ki Yi abritait à une époque une centaine de personnes).
La côte d’ ivoire, plaque tournante de la musique africaine.
Abidjan est la métropole du showbiz.
Bien que zone de brassage culturel, le pays dispose de sa propre identité musicale. Nous distinguons les danses et musiques traditionnelles pures et modernisées, le zouglou et toutes ses variantes. Le point commun est la rythmique des mélodies et des percussions.
On peut citer: Le mapouka, le youssouba, le coupédécalé, le zêzêpop, le zouglou, le gbégbé, le tématé, l’aloukou, le gbégbé, le ziglibiti, le zikpakpo, …
Aujourd’hui je vous fais découvrir les percussions du Mapouka. A vos reins Mesdames. Cette danse avait été censurée puis remise en scelle par feu le Président Robert Guéi (1999-2000). Mapouka du nom originaire MAPAKA, une danse qui a fait bouger L’Afrique, L’Europe et L’Amerique noire, on se souviendra encore longtemps de la culture Mapouka.
Danse et langage du corps
Le mapouka est arrivé, il a fait des ravages, au tour du seka seka et du bobaraba
Le premier est un peu effacé par le dernier mais les deux sont à découvrir.
“Le Bobaraba”, produit de certains DJ est une danse qui met en exergue le postérieur de la femme (tout comme la plupart des danses africaines).
Le tout est de savoir en user avec parsimonie , au risquer de plonger dans la vulgarité….
Le Mapouka en a fait les frais avec certaines danseuses, ce n’est pas une raison pour ne pas apprécier la danse qui au départ, n’était qu’une danse de fanfare…
SEKA SEKA