La musique ivoirienne comporte plusieurs courants. Les précurseurs, les moins traditionalistes, la musique chrétienne et les courants modernes. Elle intègre également de nombreuses danses:
Les danses
Aussi, faut-il noter que la diversité des peuples de Côte d’Ivoire lui a valu toute une variété de danses. L’on peut citer à titre indicatif :
- les danses extrêmement viriles exigeant des danseurs, des aptitudes physiques indéniables tels que le Zaglobi bété, le Zamblé et le Zahouri gouro… ;
- les danses acrobatiques telles que celles des échassiers yacouba, la danse du couteau wobè, le Boloï sénoufo… ;
- des danses harmonieuses et rythmées comme le Zahouli gouro, le Kotou baoulé, le tèmaté yacouba, les danses accompagnées par balafon… ;
- la danse caractéristique de la région côtière qu’appuie une fanfare et qui a su adapter les instruments étrangers aux rythmes africains ;
- le ziguidi bété, une danse guerrière qui mine les gestes de la guerre et dansée à l’occasion de la mort d’un grand guerrier ou d’un grand chasseur ;
- le Maïeto bété exécuté à l’occasion du décès d’une femme en couches, tandis que les hommes sont chassés du village et sont tenus d’exécuter les travaux ménagers traditionnellement dévolus aux femmes ;
- l’adjanon baoulé : c’est une danse exécutée lors des grandes calamités (épidémie, guerre…) en vue de conjurer le mauvais sort.
Certaines de ces danses sont dites sacrées et exécutées pendant les cérémonies rituelles. C’est le cas chez les agni, les bron, les adioukrou, les abidji…
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